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Par Isabelle Genest, le 23 août 2017
Voici une liste de suggestions d’actions à entreprendre pour rechercher un emploi après avoir subi un congédiement :
4. Adapter son CV
Est-il nécessaire de mentionner cette expérience sur votre CV ? La réponse à cette question est extrêmement variable et dépend de plusieurs facteurs.
La durée de l’emploi, les responsabilités qui vous étaient confiées, la réputation de l’entreprise, les références et vos sentiments sont certains des éléments à évaluer. Afin d’avoir une idée plus juste, nous vous invitons à communiquer avec Libre Emploi (418 648-0044).
5. Se préparer à répondre à « Pourquoi avez-vous quitté votre dernier emploi ? »
Un employeur se posera sans aucun doute des questions sur vos fins d’emploi. Afin d’être préparé à y faire face, nous vous suggérons d’analyser la situation sous toutes ses coutures afin d’identifier la meilleure façon d’y répondre. L’idée est de fournir une réponse brève mais complète, puisqu’on ne veut pas s’éterniser et risquer de se mettre les pieds dans les plats. Votre réponse doit être teintée de positivisme, on ne doit pas sentir d’amertume à l’égard de cette expérience. Il est également recommandé de laisser sous-entendre que vous avez su dégager un enseignement de ce détour. On veut également laisser comprendre au recruteur que cette histoire est du passé.
Afin de créer une réponse complète, nous vous proposons la méthode du « sandwich », fortement utilisée en communication. Il s’agit de glisser l’élément moins réjouissant entre deux aspects positifs.
Exemple : Je suis une employée dynamique, sociable et fonceuse. Cependant, par le passé, il m’est arrivée de manquer de tact dans mes communications ce qui a occasionné des divergences d’opinions dans mon dernier emploi. Par contre, j’ai appris à développer des astuces me permettant de mieux identifier les choses à dire et les moments propices à la discussion.
L’important est de trouver une façon de répondre à cette question avec laquelle vous êtes confortable. Nous vous invitons tout de même à prendre conscience de ces 5 erreurs à ne pas faire.
6. Identifier ses références
Lorsqu’un emploi se termine abruptement, il est difficile d’évaluer si vous aurez de bonnes références. Nous vous suggérons donc de laisser la poussière retomber et de communiquer avec l’employeur afin de valider son opinion sur vous. Dans certaines situations, il n’y a aucune ambiguïté : l’opinion de votre ex-patron est défavorable. Dans ce cas, il est possible de nommer un superviseur, un collègue, un client, un fournisseur, etc. Habituellement, les employeurs potentiels utilisent vos références afin de valider vos compétences professionnelles générales (ponctualité, respect, fiabilité, etc.). Il est donc souvent possible de trouver des références favorables en fouillant dans vos relations et expériences.
En terminant nous vous rappelons de vous faire confiance, aucun obstacle n’est insurmontable !